Et ça tire, par-là, oui par-là. Et ça tire et je me tire. Ma tirelire est d'ailleurs bien vide. Commencer à écrire une histoire, ce rendre compte qu'il manque des mots dans l'intro.
J'ai un sac un peu lourd, des coups de poing qui résonne, ceux qu'on donne à une gamine de 14 ans. J'ai des cuillères en bois qui claquent sur ma peau et des yeux d'incompréhension qui supplient. Alors c'est ça l'enfance ? Je découvre, tâte et m'éclate. Je ne sais pas encore trop pourquoi je ne veux pas grandir, je m'en fout pas mal à vrai dire. Fallait pas me faire chier.
Je suis rentré là dedans très jeune, une sorte de prostitution alimentaire.
J'ai plus peur des mots, en tout cas pas de ceux là.

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