"Il était une fois une cave inutile changée en scène de référence par une fée ambitieuse, Nicole Mingasson-Londeix. Un petit café-théâtre devenu salle de chanson rock ouverte aux musiques nouvelles et structure de coproduction. Le Sentier des Halles devenu chemin de la gloire pour jeunes artistes français." Je n'avais jamais vraiment ressenti ça. 90C des voix à vous couper la votre. Une mise en scène drôle et légère. Un message qui se veut clair et poétique, je commence déjà à jubiler. " J'adore, j'adore j'adore " que je scande à Sarah, la pauvre devait presque en avoir marre de mon engouement extraverti. Déjà l'heure de l'entracte. Introduction en douceur avec, le temps d'une chanson, une cohabitation 90C / Remingway. Hey les artistes, c'est un peu là pour ça, foutre des claques. Même que je tends l'autre joue. Pour tout. Oui vraiment tout. Pour ce qui s'en dégage, pour la poésie, pour la douce violence, pour m'avoir filer des frissons, pour m'avoir fait rêver, pour le voyage, pour la simplicité. Jouer à Paris pour la première fois, dans une salle comme le sentier des halles. Rien que ça je dis "Waw". Je me demande d'ailleurs comment le groupe à trouver son escapade parisienne. L'avant, l'après et le pendant. Je préfère, mais un milliard de fois ça à tout ces groupes super hypra médiatiser. Là, j'ai senti une émotion sincère. Je n'ai pas de mot. Nan aucun… Les textes, les mélodies, la voix…rien à redire. C'est une question de goût, d'instant, de sensibilité. C'est une question de vie. Apres tout, "ce qui compte c'est ce qui tank dans la poitrine"