Du rock, un mélange fruité, de jolis sourires et même un peu de sérénité caché dans un coin de tête, c’est comme ça que je fuis mon chez eux. C’est comme ça que je tente d’apaiser mon essoufflement face à cette folle course à l’autodestruction.

Elle était avec lui dehors devant l’entrée, je venais me joindre à eux, partager un bout de discussion. A peine la porte ouverte, je me prends en pleine gueule un « Tu nous déranges là ».

Je suis retournée dans l’salon la face enchagrinée.

L’après midi, ma mère a honte de moi et ne s’en cache pas. Le soir, ce que je comptais découvrir dans une soirée, à peine plus que de l’échange, devient une nouvelle solitude que me déchire la vie.

Ca doit être la seule chose que je mérite.

Mais qu’une chose soit bien claire, le prochain qui me demande si elle est célibataire, si elle recherche quelqu’un, si je pense qu’y a moyen –moi qui la connaît si bien- ; je lui dirai d’allé se faire foutre, peu importe l’image que je donnerai, faussée ou non.